Vous vous êtes lancé dans le métier de paysagiste et vous voulez créer votre propre entreprise ? Vous vous demandez quel statut vous devriez adopter ? Il est vrai que les démarches administratives peuvent être de véritable casse-tête. Entre EIRL, SARL, SAS… Lequel choisir ? Nous vous dévoilons tout sur ce sujet dans cet article.
La réglementation sur les entreprises de paysage
Il faut savoir que le métier de paysagiste ne nécessite pas de diplôme spécifique, du moins dans certains cas. Une formation spécialisée est suffisante et on pourra se lancer dans le métier. Néanmoins, le statut à adopter dépendra de l’activité principale de l’entreprise de paysage.
La pratique des activités de paysagiste est réglementée, dans certaines conditions, notamment lorsque l’entreprise fait usage de produits phytopharmaceutiques. Dès lors, un certificat individuel « Certiphyto » sera exigé pour exercer ses fonctions. Si on souhaite utiliser, en plus, des produits biocides, le certificat « Certibiocide » sera nécessaire. Celui-ci est délivré après une formation auprès des organismes habilités.
En ce qui concerne la question du statut juridique, il faudra s’adresser aux services concernés qui diffèrent selon la nature de l’activité principale de l’entreprise.
Ainsi, si l’activité relève du domaine agricole (plantations d’arbres, conception de jardins, pépinière ou horticulture), le concerné s’adressera à la Chambre d’Agriculture. S’il s’agit d’activité majoritairement commerciale, c’est-à-dire des services d’entretien et de vente, il faut se rapprocher de la Chambre de Commerce et d’Industrie. En revanche, quand l’activité dominante est artisanale, comme les travaux de terrassement et ceux qui touchent la maçonnerie, elle est régie par la Chambre des Métiers et de l’Artisanat. Dans ce cas-là, un stage préalable à l’installation sera requis.
Le choix du statut juridique
Le choix du statut juridique est plus dur qu’il ne paraît. Si on ne sait pas s’y prendre correctement, on peut être renvoyé de service en service. Il faudra donc bien délimiter ses activités avant de s’adresser à l’organisme compétent.
Pour être plus clair sur le sujet, il y aura différents statuts à adopter selon l’activité principale de l’entreprise.
Le statut Entreprise individuelle (EI) ou Entreprise Individuelle à Responsabilité limitée (EIRL) est conseillé si vous travaillez seul.
La Société à Responsabilité limitée (SARL) est un bon choix si vous travaillez avec des salariés. Vous pouvez même vous déclarer en tant que Travailleur non salarié (TNS) pour vous faire moins de cotisations.
Le régime Société par Actions simplifiées est destiné aux entreprises à plusieurs associés. Celui avec le statut libre est le plus avantageux.
Bon à savoir
Si vous ne souhaitez pas créer de structure, vous pouvez toujours exercer votre métier de paysagiste en optant pour le statut d’autoentrepreneur. Dans ce cas, l’activité de l’entreprise ne doit pas relever du domaine agricole. Il vous sera demandé de vous enregistrer au registre du commerce et des sociétés ou au répertoire des métiers.
Si vos activités consistent en de petits travaux de jardinage pour particuliers, vous serez sous le régime des services à la personne. Vos clients bénéficieront alors d’un crédit d’impôt allant jusqu’à 50 %.
Comment faire de sa future entreprise d’espaces verts un véritable succès ?
Après avoir trouvé la forme juridique idéale et après avoir créé votre entreprise, il est grand temps de réfléchir à l’organisation de vos chantiers.
- Devis et factures
- Planning
- Rapports d’interventions
- Avis de passages
- Gestion des demandes clients
- Contrats
- Gestion d’équipe
Autant de choses qu’il faut anticiper et réaliser correctement pour vous démarquer de la concurrence et bénéficier d’une organisation qui roule !
Heureusement, de nos jours il existe des outils comme Organilog Paysage, qui permettent d’organiser et de centraliser tous les aspects d’une entreprise d’espaces verts.
Il existe une version d’essai gratuite de ce logiciel, vous pouvez en profiter et demander une démo.
Pour créer son entreprise de paysagiste, il faut tout d’abord choisir le statut juridique approprié (EIRL, SARL, SAS…) puis s’inscrire aux organismes correspondant à votre type d’activité (commerciale, artisanale ou agricole)
En moyenne, le tarif horaire d’un jardinier est de 25€ à 30€ HT. Le prix peut varier selon de nombreux facteurs (Localisation, expérience, types de prestations, exigences du client…)